La photo me regardait Éditions MaculaLa photo me regardait Éditions MaculaLa photo me regardait Éditions MaculaLa photo me regardait Éditions MaculaLa photo me regardait Éditions MaculaLa photo me regardait Éditions MaculaLa photo me regardait Éditions MaculaLa photo me regardait Éditions Macula

La photo me regardait


En librairie le 18 avril 2025

Katja Petrowskaja, du fait de la guerre déclenchée dès 2014 par les Russes contre son pays natal, l’Ukraine, ressentant qu’il ne lui était plus possible d’écrire comme avant, a eu l’idée de recourir à un mode d’écriture fragmentaire enclenché à chaque reprise par une image prélevée dans l’immense stock d’indices et de traces mémorielles que la photographie a rendu possible et où, étrangement et sans même que nous le sachions, nos propres secrets sont gardés.

En contact étroit avec la puissance traumatique des drames que l’Histoire continue de déverser chaque jour sur les marges orientales de l’Europe, parfois aussi s’en évadant, passant d’une image anonyme à celle d’un photographe connu, puisant ici et là au hasard des voyages et des trouvailles, ce livre silencieux, pudique, bouleversé et parfois même souriant a aussi les traits d’une autobiographie dispersée, en éclats. Comme tel il prolonge Peut-être Esther, le précédent livre de Katja Petrowskaja (Le Seuil, 2015), mais on doit aussi le comprendre, dans la discrétion même de son geste, comme un acte de résistance par lequel, de surcroît, l’incroyable quantité de sens du photographique serait libérée.

Les textes qui composent ce livre ont été initialement publiés dans le supplément dominical de la Frankfurter Allgemeine Zeitung entre 2015 et 2021.


Transbordeur – photographie histoire société, n° 9


Qu’entend-on aujourd’hui par « intelligence artificielle » ? Le numéro 9 de Transbordeur traite des images algorithmiques sous l’angle de l’archéologie des médias. Les principes mis en œuvre dans ces nouvelles technologies apparues vers l’année 2020 sont en effet multiples et ont leur propre histoire : la machine vision décrit des technologies de vision ou de reconnaissance visuelle par des machines, dont les premiers modèles remontent aux années soixante ; les modèles text to image qui semblent s’imposer aujourd’hui posent quant à eux la question des modes d’indexation des images par le langage ; enfin on expérimente aujourd’hui également des outils de production de textes à partir d’images. Ces principes qui sous-tendent la production et l’usage des algorithmes générateurs d’images ont été développés particulièrement depuis les années 1980. Il s’agit d’offrir une perspective historique et critique sur ces phénomènes, et de proposer le cas échéant une critique du modèle économique et des cadres idéologiques qui les sous-tendent.

Inédit dans la recherche en français, la littérature sur le sujet étant, jusqu’à aujourd’hui, majoritairement anglophone. Ce numéro sera accompagné de nombreuses expositions et rencontres.


Cinéma vivant


En librairie le 15 janvier 2025

À l’heure où le projectionniste s’efface doucement de nos mémoires, où les films se disséminent sur nos écrans portables, le rêve d’un cinéma imaginaire refait surface. Il n’est peut-être pas nécessaire de convoquer la lourde machinerie pour réaliser un film. Un éclair dans la nuit, une étincelle fugace, un battement d’ailes, une onde sonore sont autant de films vivants qui libèrent les puissances du cinématographe. Sous la pression de nos paupières, la danse des phosphènes provoque un kaléidoscope de visions abstraites et colorées. Le cinéaste voit avec sa peau et transmet les images par télépathie. Cinéma sans fil ni électricité. Fermons les yeux pour écrire l’histoire fantôme du cinéma. Réclamons pour le septième art le droit de n’être jugé que sur ses rêves. Le film apparaît et disparaît comme une étoile qui survit lumineusement à son extinction.

Érik Bullot réalise des films à la lisière du film d’artiste et du cinéma expérimental. Il enseigne aujourd’hui le cinéma à l’École nationale d’art de Bourges. Parmi ses nombreux essais sur le cinéma : Sayat Nova (Yellow Now, 2007), Renversements 1 et 2. Notes sur le cinéma (Paris Expérimental, 2 vol. 2009-2013), Sortir du cinéma (Mamco, 2013), Le Film et son double (Mamco, 2017), Roussel et le cinéma (Nouvelles Éditions Place, 2020), Cinéma Roussel (Yellow Now, 2021), L’Attrait des ventriloques (Yellow Now, 2022).

 

Dans la presse

« Pour rester poétique, lisez Cinéma vivant ! » FIP

« Érik Bullot mène une réflexion originale sur ce que pourrait être une autre façon, anthropologique, d’envisager le cinéma. Il conçoit un cinéma imaginaire, vivant, se fondant sur le récit d’expériences scientifiques, poétiques ou artistiques. » En attendant Nadeau, David Azoulay

« En proposant une réflexion nourrie d’expériences scientifiques et poétiques sur les limites du 7e art, Érik Bullot crée une véritable œuvre d’art, à la fois visuelle et littéraire (…) » Fisheye Immersive, Zoé Terouinard

« Par son transport dans l’écriture. Bullot, comme ces philosophes, poètes et inventeurs dont il convoque les élaborations métaphoriques, décrit des cinémas potentiels : le poulpe se retrouve non loin d’une phrase d’Artaud, Camille Flammarion imagine une planète réceptrice des images de l’univers… » Les Cahiers du cinéma, Pierre Eugène

La recension de Barnabé Sauvage dans La revue Débordements

« Ce sont des “post-cinémas”, “tiers-cinémas”, “quasi-cinémas”, qui se succèdent dans une joyeuse énumération, suggérant que, finalement, au cœur de cet ensemble indiscipliné, le cinéma-cinéma, c’est-à-dire le cinéma tel qu’on l’entend habituellement, ne serait qu’un épiphénomène. » Revue Zérodeux, Vanessa Morisset


Quand les faibles se prennent pour des forts


Introduction et entretien par Alexandre Costanzo et Daniel Costanzo

Entre 2014 et 2019, Thomas Hirschhorn entretient une correspondance avec les philosophes Alexandre Costanzo et Daniel Costanzo. Alors qu’il réalise à cette période certains projets emblématiques (on pense notamment à l’exposition Flamme Éternelle, organisée au Palais de Tokyo en 2014 et à la Robert Walser Skulptur inaugurée à Bienne en 2019), ces échanges offrent à l’artiste suisse l’occasion de préciser ses méthodes de travail, de relire parfois ses ambitions à l’aune de la réalisation d’une pièce, et de clarifier ce qu’il nomme lui-même ses « plans ». On y retrouve la manière unique qu’a Hirschhorn d’organiser une pensée politique, esthétique et sociale, en croisant expérimentations plastiques collectives et lectures théoriques. Il y est toujours question de l’art comme d’un « combat », de la nécessité de créer des œuvres qui répondent au principe de « non-satisfaction », et de celle de rester « positif face au noyau dur de la réalité ».

L’ouvrage est introduit par un essai d’Alexandre Costanzo et Daniel Costanzo qui isolent, réorganisent et définissent les termes théoriques, les méthodes et les stratégies esthétiques à l’œuvre dans le travail de Thomas Hirschhorn. Il est accompagné d’un riche cahier iconographique.

Thomas Hirschhorn est également l’auteur chez Macula de l’ouvrage Une volonté de faire (2015).

Dans la presse

« Un ouvrage très éclairant sur les positions de Thomas Hirschhorn » France Culture, Les Midis de Culture
« Un dialogue stimulant. Une manière vivante et forte d’entrer en contact avec l’œuvre et la pensée d’un artiste majeur. » Le Temps
« Dans un livre d’interviews richement illustré, l’artiste s’exprime sur son art, son lexique, sa bibliothèque ou ses cartes. » Le Courrier

 

 


Sculpter


En 2019, Gilberte Tsaï a invité l’artiste italien Giuseppe Penone à donner une conférence à l’adresse des enfants sur sa pratique artistique de la sculpture. Elle explique sa première rencontre avec son travail au détour d’un sentier : « Il y a une vingtaine d’années, je me promenais dans le parc du Domaine de Kerguehennec, en Bretagne, et au détour d’un chemin, j’ai vu une sculpture qui m’a beaucoup émue. Un être humain en bronze était en mouvement vers l’avant, on pouvait voir au sol les traces de ses pas, et son corps était traversé par un petit arbre frêle. Cette œuvre, apparaissant comme un symbole de la relation entre les humains et la nature, m’a énormément marquée ; comme cela arrive parfois, on tombe en arrêt devant une œuvre, on se sent très ému, et elle va vous accompagner toute votre vie. C’est la première œuvre que j’ai vue de Giuseppe Penone, elle s’intitulait Un sentier de charme. »

Dans un texte court et précis, Giuseppe Penone explique sa démarche artistique et plus spécifiquement les liens qu’il entretient avec les éléments qui l’entourent tels que l’air, les pommes de terre, les arbres, les courges, les feuilles : « Un travail de sculpture ce n’est pas un travail de parole, c’est un travail de matière, […]. Mon travail, au fond est un travail d’émerveillement, par rapport à la réalité, par rapport à la matière. »

En se concentrant sur la matérialité de la sculpture dans son travail, il nous permet de suivre ses mains et d’entrer – littéralement – dans le bronze, le bois et le souffle du vent. À la fois poétiques et pratiques, ces pages nous emmènent sur les sentiers de l’un des plus saisissants créateurs de son époque.

Giuseppe Penone (1947) est un sculpteur et artiste conceptuel italien né à Turin. Il étudie à l’académie des Beaux-Arts de sa ville natale et y crée ses premières œuvres dans une forêt à l’extérieur de la ville. Associé dès la fin des années 1960 à l’arte povera et connu pour explorer la relation entre les formes naturelles et artificielles, il réalise des œuvres composées d’empreintes de mains faites à partir de clous et de morceaux de plomb attachés à des troncs d’arbres et reliés ensemble avec des câbles de cuivre de zinc.


Terminus Babel


Le narrateur de Terminus Babel est… un livre. Abîmé par une lectrice maladroite, K’tab (« livre » en arabe) se retrouve mis au rebut, dans l’antichambre du pilon, avec ses compagnons d’infortune : le distingué CRAIPU (Critique de la Raison Pure, Emmanuel Kant), l’austère TRAIDEZ (Traité du désespoir, Sören Kierkegaard), mais aussi CHEQMENUP (Chemins qui ne mènent nulle part, Heidegger), TOTAB (Totem et Tabou, Freud), APROULECHE (À prendre ou à lécher, San-Antonio)… Un projet artistique développant une bibliothèque de Babel va tous les éloigner pour un temps des atroces perspectives du pilon et nous permettre d’entendre l’histoire de K’tab. L’ouvrage va débattre avec ses frères voués comme lui au pilon, se remémorer ses lecteurs ainsi que « L’Écrivain », dont il connaît intimement les rêves les plus secrets.

Cette trame un peu fantasque est le point de départ d’une plongée dans les affres de la création littéraire, dans les pensées profondes et parfois inavouées de « L’Écrivain », petits tracas du quotidien qui l’empêchent d’écrire, perles du quotidien qui l’inspirent, bonheurs, malheurs, espoirs, souvenirs, K’tab connaît tout de son auteur qui nous dévoile son Algérie, source d’inspiration et de respiration. Après Alger, journal intense, paru en 2019, on retrouve dans Terminus Babel l’intensité de l’écriture de Mustapha Benfodil, faite à la fois de générosité et de fulgurances.

Mustapha Benfodil, reporter au quotidien algérien El Watan, est l’auteur d’une œuvre protéiforme (romans, nouvelles, poèmes, théâtre). Il a notamment publié Zarta ! (2000), Les Bavardages du Seul (2004), Archéologie du chaos (amoureux) (2007) et Alger, journal intense, paru en 2019 aux Éditions Macula.


Wonderama


Wonderama est un livre d’artiste résolument singulier dans lequel la série des Noirs Desseins de Hugues Reip est accompagnée d’un texte-glossaire de Vinciane Despret et d’une chanson originale interprétée par Rodolphe Burger.
Réalisés entre 2009 et 2022 à l’encre de Chine et à l’aquarelle et très régulièrement augmentés de collages, les dessins de Hugues Reip fonctionnent comme des « distributeurs automatiques de visions » et ébauchent un récit entre nature et univers virtuel, espace et temporalité, comme une tentative d’élargissement des frontières de la perception.
Wonderama est un monde onirique portatif où tout est possible, comme l’éprouvent Vinciane Despret avec son glossaire rédigé pour naviguer parmi la cinquantaine de dessins ou la chanson Tranquil Light interprétée par Rodolphe Burger, qui figure dans le livre sous forme de QR code.
D’une liberté folle, ce livre nous engage aux voyages, ceux qui prolongent la nuit et font résonner les mondes.
Les auteurs

Né en 1964, Hugues Reip vit et travaille à Paris. Artiste polyvalent, graphiste, vidéaste, photographe et sculpteur, il tente de faire ressortir d’un objet, d’un lieu ou d’une situation des aspects insolites et surprenants.
www.huguesreip.com

Fondateur du groupe Kat Onoma, le compositeur et chanteur Rodolphe Burger développe depuis plus de 30 ans une carrière des plus originale à travers son label Dernière Bande. Il est également le fondateur du festival « C’est Dans La Vallée » à Sainte-Marie-Aux-Mines en Alsace.
www.rodolpheburger.com

Vinciane Despret est philosophe des sciences et professeure à l’Université de Liège. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages de référence sur la question animale.
Ouvrage publié avec les généreux soutiens de la Fondation Antoine de Galbert, la Fondation d’entreprise Pernod Ricard, le Centre national des arts plastiques (aide à l’édition) et la Fondation Leenaards.

______________________________________

L’édition limitée de la présente édition de Wonderama, enrichie d’un flexi disque sous pochette, expressément réservée à Macula, comprend 150 exemplaires justifiés et signés par Hugues Reip et Rodolphe Burger + 60 E.A. justifiés et signés par Hugues Reip et Rodolphe Burger + 30 H.C. justifiés et signés par Hugues Reip et Rodolphe Burger.
Face A du flexi disque : Tranquil Light (Paroles de Hugues Reip d’après Joseph Cornell, 6’13)
Prix : 100 €

Pré-commandes : macula@editionsmacula.com
______________________________________

 


Je plumerai les canards en rentrant


Je plumerai les canards en rentrant paraît à l’occasion d’une invitation lancée par le Musée des Beaux-Arts de Lyon, qui a proposé à Éric Poitevin « d’entrer en conversation » avec ses collections (exposition fin avril – fin août 2022). Cet ouvrage n’est toutefois pas pensé comme un catalogue d’exposition, mais nous ouvre au parcours et à l’univers passionnant du photographe.
Comment naît une image ? Que se passe-t-il avant qu’une photographie sorte de l’atelier de l’artiste ? Souvent fantasmé, l’atelier est un lieu entouré d’une aura de mystère. Tel un alchimiste, l’artiste doserait différentes potions pour faire advenir une image.

Avec Je plumerai les canards en rentrant, allusion à son amour pour la cuisine, Éric Poitevin introduit le lecteur avec générosité dans l’univers de son atelier en proposant une sorte de journal, résultat de deux ans d’un travail intérieur qui documente, par le texte et par l’image, le processus de création. Il y dévoile les influences qu’ont pu avoir sur son travail ses lectures ou les images des autres.
Le livre s’ouvre par un entretien entre Éric Poitevin et Jean-Christophe Bailly, qui permet de saisir son cheminement vers l’art, son parcours de photographe autant que ses intentions artistiques. L’artiste a ensuite sélectionné des extraits de sa correspondance, qui mettent en lumière ses rapports avec les galeries et les musées, ses relations avec ses contemporains (intellectuels et critiques), les affinités avec le territoire qui l’entoure, son rôle de professeur. L’ouvrage contient aussi une large sélection de photographies de sa collection personnelle, qui laissent entrevoir à la fois son intérêt historique pour le médium et une attention généreuse envers ses contemporains. Enfin, sont reproduites huit nouvelles séries de photographies inédites de l’artiste.
Cet ouvrage s’adresse à tous les lecteurs curieux et particulièrement aux amateurs d’ouvrages qui ont trait à la photographie, à la démarche artistique, à l’importance du lien avec la nature et des animaux.


À cause des conditions extrêmes


À cause des conditions extrêmes réunit des récits courts et percutants dans lesquels Dune Delhomme, diplômée de l’École des Beaux-Arts de Paris, revisite par l’imaginaire ses contemporains et la vie au jour le jour.
Dune Delhomme observe le monde d’un œil acéré et met le doigt sur les petits travers de l’être humain, sur des pensées profondes qui en général restent bien enfouies, sur de gentilles névroses qui parlent en fait à tous les lecteurs. On la voit qui orchestre un univers mental fantasmé, qui se cogne à la réalité, mais qui ne s’en laisse pas compter.
Ces courtes histoires, saynètes drôles, méchantes, incisives, décalées, pleines d’humour et de tendresse, sont comme autant de petits scénarios ancrés dans le quotidien. Très visuelles, elles font apparaître à l’esprit des images si puissantes qu’on jurerait les avoir vraiment vues.
À cause des conditions extrêmes est le premier ouvrage publié de Dune Delhomme.

Dune Delhomme est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Paris. Elle réalise son premier moyen-métrage, Le Cœur net, en 2018 puis, en 2019, enregistre une pièce sonore, Grande fille, dans laquelle elle incarne différentes voix de femmes, ce qui lui donne envie de se mettre elle-même en scène. Aujourd’hui, sa pratique s’articule autour de l’écriture, de l’audio, et de la mise en scène. Certains des textes qui constituent À cause des conditions extrêmes ont donné lieu à un spectacle du même nom.


Ubique fabrica


Plus proche du livre d’artiste que du catalogue d’exposition ou de la monographie, cet ouvrage a été conçu avec l’artiste autour du thème de l’atelier, d’où son titre, Ubique fabrica, « l’atelier est partout ». Fabrice Gygi a occupé près d’une trentaine d’ateliers dans lesquels il a créé la majeure partie de son travail. Aujourd’hui, il en sort pour créer de plus petites œuvres, comme des aquarelles de petits formats, facilement transportables. Les photographies reproduites dans le livre documentent ainsi les déambulations de l’artiste qui ouvre au fil des ans ses terrains d’expérimentations, tels que, pour les paysages, les bivouacs et les feux : la vallée de l’Arve, le Jura, les Alpes, Sulawesi, le sud Sinaï, le Texas, Paris, l’Arizona, la Nouvelle-Calédonie et l’Abitibi-Témiscamingue ; pour les ateliers : le Texas, Genève, le Valais, le Sinaï, Sulawesi et Paris.

Fabrice Gygi est l’un des artistes suisses les plus importants de sa génération. Issu de la mouvance ultra-radicale des squats genevois, sa vie et son travail sont imprégnés d’un rejet général de l’ordre social. Performances, gravures, photographies, installations, aquarelles, bas-reliefs, bijoux et sculptures, toutes ses œuvres utilisent un vocabulaire formel minimaliste pour explorer le corps dans son fonctionnement comme dans les contraintes que la société lui impose. Ardent défenseur de la liberté de mouvement, il s’invente des modes de vies proches du nomadisme.

Ce livre est publié à l’occasion de l’exposition de Fabrice Gygi (16 sept. – 16 oct. 2021) à la Société des arts de Genève dont il est lauréat du prestigieux Prix en 2021.

Fabrice Gygi vit et travaille en Suisse, entre Genève et le Valais. Ses expositions institutionnelles majeures comprennent Les Églises, Centre d’art contemporain, Chelles ; Centre Culturel Suisse, Paris ; Instituto Svizzero di Roma ; Magasin 3, Stockholm Konsthall ; Orange County Museum of Art, Newport Beach ; Kunstmuseum St. Gallen ; MAMCO Genève ; Museum of Contemporary Art, Tucson. En 2015, il représente la Suisse avec le pavillon Suisse à Milan – Expo 2015 ; en 2009, à la 53e Biennale artistique internationale de Venise et en 2002, lors de la 25e Biennale internationale de São Paolo. Il est représenté par les galeries Chantal Crousel (Paris), Francesca Pia (Zurich) et Wilde (Genève).