Les Couleurs du passé Éditions Macula

Les Couleurs du passé


Dans leur ouvrage, Le passé est un événement, Laurent Olivier et Mireille Séguy posaient cette question : « Quel sens le passé peut-il prendre pour le présent à partir duquel nous le percevons ? »

Vaste question qui autorise une large palette de réponses. Peter Geimer, lui, s’est concentré sur les tentatives de recréer le passé par des images selon la chronologie suivante : peinture (en couleur), photographie (en noir et blanc) puis le film (en mouvement).

Son essai sur cet enregistrement du passé débute avec la peintre d’histoire (Meissonier) et la peinture de panoramas ; le chapitre suivant aborde la photographie, procédé qui permet une autre possibilité de disposer du temps dont l’arrêt sur image est le plus ensorcelant ; le dernier chapitre traite du film qui vient ajouter à ce réservoir d’images une innovation capitale – la possibilité de leur redonner vie, de les animer.

Grâce à une succession d’études de cas très bien choisis, Geimer s’empare des images du passé tout comme des images qui viennent du passé. Il déconstruit la formule fallacieuse du « 100% archives », explique comment certains acteurs fournissent des images du passé à une société et surtout nous met en garde sur les formes de témoignages visuels.

Les vues historiques de Jérusalem qui ont été prises sur les lieux abandonnés de l’histoire biblique, la dernière image de Robert Capa, les images présentées dans l’exposition de 1995 sur les crimes de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale ou encore les images d’archive utilisées par des artistes – toutes ces images sont comprises comme des formes autonomes de manifestations de l’histoire. Mais, l’appropriation du réel historique au moyen de l’image dépend clairement depuis quel moment nous regardons le passé.

Peter Geimer est professeur d’histoire de l’art à la Freie Universität de Berlin et, depuis octobre 2022, il dirige le Centre allemand d’histoire de l’art à Paris. Auteur de nombreux ouvrages en allemand. En 2018, paraît aux Presses du réel Images par accident. Une histoire des surgissements photographiques, traduction française de Bilder aus Versehen. Eine Geschichte fotographischer Erscheinungen, paru en 2010.


Rafistolages


Auteur atypique, grand érudit, Jean-Claude Lebensztejn propose avec Rafistolages un livre romantique sous forme de rêveries.

Ce recueil de textes forme un kaléidoscope impressionnant où sont conviés des figures aussi diverses que Burroughs et ses chats, Marivaux, Kafka, John Donne, Henry James, Giorgione, Charles Bukowski, Paul Klee, Proust et ses rats, Socrate et Platon ; des sujets aussi variés que la peur, la peinture, la traduction, la mort, la poésie, la sexualité. Avec ces morceaux choisis, l’auteur part à la recherche du trésor, d’échos en rebonds, il circule dans les siècles et les domaines pour petit à petit nous laisser voir la forme du tapis.  Parfois jeu de miroir, parfois jeu de piste, les fils se tissent lentement pour nous faire voir des correspondances inattendues ou des rencontres ratées.
Le texte d’ouverture fait état d’une énigme littéraire avec « L’image dans le tapis » de Henry James et d’une énigme picturale avec « La Tempête » de Giorgione. À partir de là, l’auteur mène une enquête autant qu’une quête du vrai et du faux, de la vérité ou de la réalité. Mais il nous rappelle sporadiquement qu’il n’y a peut-être pas d’énigme, ni de vérité d’ailleurs.

Jean-Claude Lebensztejn est Professeur honoraire – Université Paris I – Panthéon-Sorbonne -, il a également enseigné à l’étranger, en particulier aux États-Unis et à Taiwan. Parmi ses nombreuses publications citons : L’Art de la tache : introduction à la « Nouvelle méthode » d’Alexander Cozens, Montélimar, Éd. du Limon, 1990; Miaulique : fantaisie chromatique, Paris, Le Passage, 2002 ; Déplacements, Dijon, Les Presses du réel, coll. Fabula, 2013 et aux éditions Macula, Figures pissantes (2016), Servez citron(2020) et Propos filmiques (2021).


Douze dialogues, 1962-1963


En 1962-1963, deux artistes en devenir s’adonnent à un jeu intellectuel : installés à tour de rôle devant une machine à écrire, ils entament un dialogue dont la seule règle est de ne pas se parler pendant qu’ils rédigent. Hollis Frampton n’a pas encore abordé le cinéma expérimental dont il marquera l’histoire au cours de la décennie suivante. Pour l’heure, il est photographe. Ses images, qui accompagnent ces dialogues, font partie des œuvres dont il discute avec son ami Carl Andre. Ce dernier compose des poèmes tout en se livrant à diverses expérimentations tridimensionnelles. Il n’est pas encore le sculpteur dont les pièces minimalistes découperont l’espace en l’occupant au ras du sol. L’un et l’autre se tiennent ainsi au seuil de leur œuvre. Ils réfléchissent intensément sur les arts qu’ils pratiquent, qu’ils côtoient, dont ils héritent. Peinture, sculpture, photographie, cinéma, mais aussi musique, littérature et poésie font l’objet de leurs joutes argumentatives. Ils sont souvent en désaccord et font assaut d’érudition.
À travers ces Douze dialogues on voit s’esquisser leur philosophie de l’art. Édités en 1980 par Benjamin H. D. Buchloh, ils sont ici traduits dans leur intégralité et complétés par une postface qui les situe dans le parcours de leurs auteurs et dans le contexte artistique new-yorkais du début des années 1960.

Historienne de l’art contemporain et spécialiste de l’art américain, Valérie Mavridorakis enseigne à Sorbonne Université, Paris.
Gilles A. Tiberghien est écrivain et philosophe. Il travaille à la croisée de l’esthétique et de l’histoire des arts.


Magic moirés


Voici un livre d’un genre peu pratiqué, celui de l’essai monographique appliqué à une famille particulière de formes abstraites : les moirages.
Ces derniers connurent une vogue considérable au cours des années 1960 dans le contexte de l’art optique et cinétique. On les retrouve aussi dans les débuts de l’art à l’ordinateur et dans les productions de la contre-culture psychédélique. L’essai d’Arnauld Pierre se penche sur les différentes manifestations du phénomène et retrace le processus qui a vu les moirages passer d’une culture scientifique et artistique savante à ses formes d’appropriation par la culture populaire. Il redécouvre le rôle qu’a joué à cet égard une figure d’artiste-scientifique un peu fantasque, celle de Gerald Oster, auto-proclamé « père du moiré », qui connut une célébrité aussi soudaine qu’éphémère.

À travers son enquête menée à la croisée de l’histoire de l’art et de l’histoire culturelle du regard, Arnauld Pierre comblera, avec cet ouvrage richement illustré, l’ensemble des lecteurs que fascine l’univers visuel en général et que réjouissent en particulier certaines de ses manifestations les plus extravagantes. De celles que les moirages auront porté très haut.

Arnauld Pierre est professeur en histoire de l’art contemporain à Sorbonne Université et chercheur au Centre André Chastel, Paris, depuis 2006. Auteur de nombreuses études sur les formes excentriques de la perception dans l’art optique et cinétique, il a également assuré le commissariat des expositions L’OEil moteur (Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, 2005), Nicolas Schöffer (LAM, Musée d’Art contemporain de Villeneuve-d’Ascq, 2018) et Victor Vasarely. Le partage des formes (avec Michel Gauthier, Centre Pompidou, Paris, 2019). Parmi ses nombreuses autres publications, un essai monographique sur Francis Picabia. La peinture sans aura (Gallimard, 2002), Calder. Mouvement et réalité (Hazan, 2009) et Maternités cosmiques. La recherche des origines, de Kupka à Kubrick (Hazan, 2010).


Le Grand Chant. Pasolini poète et cinéaste


Pier Paolo Pasolini (1922-1975) a marqué l’histoire de la littérature et du cinéma. De ses brûlants poèmes en dialecte frioulan à la littérature engagée des Cendres de Gramsci ou des Écrits corsaires ; de L’Évangile selon saint Matthieu à Théorème et Salò ou les 120 Journées de Sodome sorti quelques jours après son assassinat, sa trajectoire fut dense, multiple, de plus en plus radicale. Jamais tortueuse.
Hervé Joubert-Laurencin, l’un des plus grands spécialistes de la vie et de l’œuvre de Pasolini, offre ici sa monographie la plus informée sur le poète et le cinéaste ainsi que le récit inspiré d’une splendide expérience vitale, d’une hérésie majeure. Après une chronique très complète de l’œuvre littéraire de Pasolini jusqu’à 1960 – première en date en langue française – qui brosse le portrait d’un jeune poète artiste de tous les arts, l’ouvrage fait découvrir, à partir d’archives inédites, un travail de scénariste prolifique en très grande partie inconnu et qui prélude à son œuvre de cinéaste, entamée à quarante ans. Il dessine ensuite une œuvre cinématographique traversée par la littérature tout autant qu’une œuvre littéraire traversée par le cinéma. Dans l’espoir d’en faire entendre le chant : le Grand Chant de Pasolini.

Professeur d’esthétique et d’histoire du cinéma à l’université Paris Nanterre, Hervé Joubert-Laurencin est notamment spécialiste de l’œuvre de Pier Paolo Pasolini, dont il a aussi traduit de nombreux textes. Aux Éditions Macula, ont été publiés sous sa direction Accattone de Pier Paolo Pasolini. Scénario et dossier (2015) et André Bazin, Écrits complets (2018).


Propos filmiques


Alors qu’on le connaissait lecteur insatiable, observateur minutieux d’images en tous genres et amateur exigeant de musique, les textes rassemblés dans ce livre nous révèlent que Jean-Claude Lebensztejn est aussi un spectateur de cinéma passionné.

Partant d’objets singuliers issus tant du Hollywood classique que du cinéma bis ou du film expérimental, l’auteur mène une investigation personnelle et singulière, de La Nuit du chasseur à Peter Kubelka, des morts-vivants à la baignoire en forme de cœur de Jayne Mansfield. Il nous offre le récit d’une expérience de spectateur mêlée au savoir et à la rigueur d’un historien de l’art aux curiosités disparates, restituant au lecteur ces instants lucifériens – littéralement « porteurs de lumière » – que fait naître la rencontre du faisceau du projecteur et de l’image à l’écran.

Ce recueil, sorte de « séance idéale », réunit pour la première fois tous les « propos filmiques » de Jean-Claude Lebensztejn dans un seul volume.  Écrits entre 1980 et 2020, pour certains parus dans des revues ou catalogues d’exposition, inédits pour d’autres, chacun de ces textes (essais, entretiens, journaux, programmes, etc.) a été revu et corrigé par l’auteur qui a choisi pour l’occasion une iconographie originale de plus de cent illustrations révélant à elle seule l’hétérogénéité de ses goûts.

Jean-Claude Lebensztejn est Professeur à l’Université Paris I – Panthéon-Sorbonne, il a également enseigné à l’étranger, en particulier aux États-Unis et à Taiwan. Parmi ses nombreuses publications citons : L’Art de la tache : introduction à la ” Nouvelle méthode ” d’Alexander Cozens, Montélimar, Éd. du Limon, 1990 ; Miaulique : fantaisie chromatique, Paris, Le Passage, 2002 ; Déplacements, Dijon, Les Presses du réel, coll. ” Fabula “, 2013 et aux éditions Macula, Figures pissantes (2016) et Servez citron (2020).

Édition établie par E. Camporesi et P. Von-Ow


Photographies pour l’ouvrage Servez citron, recettes par Michel et César Troisgros, texte par Jean-Claude Lebensztejn


Nous consulter pour l’acquisition des photographies
macula@editionsmacula.com | 01 83 81 77 22

Édition de 52 photographies
tirées chacune à 5 exemplaires
justifiés, signés et datés
Impression jet d’encre pigmentaire
sur papier Hahnemühle ultra smooth 300 g/m2

Entre 2018 et 2019, le photographe Éric Poitevin séjourne à plusieurs reprises à Ouches, près de Roanne, chez Troisgros. Avec Michel, l’idée leur vient alors à l’esprit de faire un livre, mais les traditionnelles images des livres de cuisine ne soulèvent pas l’enthousiasme des deux amis. Éric Poitevin propose de « retourner le gant »… il va plutôt saisir les assiettes au sortir de table, dégustées, saucées, vidées – parfois reste un os, parfois une coquille.

Dans cette série de photographies qui forme un inventaire insolite, la magie des rencontres opère. Avec la complicité du service de salle, Éric Poitevin récupère les assiettes et sans y toucher capte le geste de la mangeuse ou du mangeur.

L’éphémère de leur composition reflète les 41 recettes inédites imaginées par Michel et César Troisgros, qui varient en fonction des saisons et de l’humeur du jour.

en haut : Saint-Jacques « Boulez »
au milieu : Asperges au blé noir
en bas : Saké-sakura


Transbordeur – photographie histoire société, n° 4


Entretien avec Joanna Schaffter au sujet de Transbordeur

Au cours des années 1920, la photographie est devenue une « arme dans la lutte des classes », selon l’expression consacrée dans les milieux communistes. C’est en effet à ce moment que les travailleurs se saisirent d’appareils photographiques dans le but de documenter leur quotidien, leur travail et leurs loisirs, plus singulièrement leur engagement dans le mouvement social. Cette nouvelle méthode d’agit-prop, consistant à déléguer aux ouvriers les moyens de production visuels, s’est étendue à différents pays – l’Allemagne et l’URSS en premier lieu, mais aussi la Tchécoslovaquie, la France, les États-Unis, etc.
Dix ans après l’exposition tenue à Madrid, A Hard and Merciless Light, et un an après l’exposition du Centre Pompidou Photographie, arme de classe, ce numéro 4 de Transbordeur rend compte de l’actualité foisonnante de la recherche sur la photographie ouvrière en étendant le sujet tant sur le plan géographique que chronologique.
Direction de publication
Ch. Joschke et O. Lugon

Plus d’informations sur transbordeur.ch


Transbordeur – photographie histoire société, n° 3


Entretien avec Joanna Schaffter au sujet de Transbordeur

Transbordeur est une revue d’histoire de la photographie, publiée par les éditions Macula sous la direction de Christian Joschke et Olivier Lugon, qui a pour ambition de montrer la place de la photographie dans toutes les activités de la société, d’analyser comment elle a transformé en profondeur notre rapport au monde.
Le dossier de ce troisième numéro s’intitule « Câble, copie, code. Photographie et technologies de l’information ». La photographie a été amenée à dépasser l’opération élémentaire d’enregistrement du monde pour devenir un médium englobant à la fois l’enregistrement de l’image et le traitement des données relatives à celle-ci. Son statut s’en est trouvé profondément redéfini : de surface servant de support matériel à l’image, la photographie est devenue interface à travers laquelle cette même image se trouve non seulement fixée, mais encore augmentée de toutes sortes de renseignements chronologiques, géographiques, techniques… Ce dossier s’avère essentiel pour saisir les fondements de la « société de l’information » contemporaine et des digital humanities.
Ce troisième numéro de Transbordeur regroupe une quinzaine d’articles composant un volume de 240 pages richement illustré. Il est divisé en quatre sections : un dossier thématique – Photographie et technologies de l’information – regroupant neuf études ; une section « collections » où sont décrits et analysés succinctement des fonds photographiques ; une sélection d’articles libres (varia), faisant une large place aux traductions de textes de chercheurs internationaux ; une section « lectures », consacrée à des comptes rendus d’ouvrages.

Direction de publication
Ch. Joschke et O. Lugon

Plus d’informations sur transbordeur.ch


Cinéma absolu. Avant-garde 1920-1930


Édition | METTRAY éditions
Diffusion | Éditions Macula

Années folles : Marcel Duchamp, László Moholy-Nagy, Luis Buñuel, Hans Richter, Fernand Léger, Francis Picabia, Len Lye, Man Ray, Walter Ruttmann, Dziga Vertov et bien d’autres se révoltent. Le cinéma, pensent-ils, ne peut être réduit à une technique servant à capturer le réel à des fins documentaires ou à raconter de jolies histoires soumises aux contraintes de l’industrie hollywoodienne. Ils s’emparent donc de la caméra pour faire du 7e art un chantier d’expériences, faisant écho aux autres avant-gardes artistiques du début du XXe siècle. Le cinéma se fait ainsi tour à tour ou en même temps futuriste, cubiste, dadaïste, constructiviste, abstrait, surréaliste… Avec la liberté comme exigence, ces artistes-cinéastes venus le plus souvent des arts plastiques (et qui sont donc rarement des «professionnels de la profession») entendent explorer toutes les possibilités offertes par le cinématographe afin d’éprouver de nouvelles façons de voir et de penser les images.

Se trouve par exemple remise en cause (comme chez les peintres) la perspective monoculaire ou la délimitation orthogonale de l’écran. Des procédures inédites sont explorées : intervention directe sur le support-pellicule, montage très court au photogramme près, invention de nouveaux dispositifs de projection, appel à la participation du spectateur… La division du travail si importante dans l’industrie cinématographique est ici rejetée au bénéfice du seul projet de l’artiste. Ces expériences exceptionnelles et si mal connues ont bénéficié du soutien enthousiaste et parfois de la collaboration de quantité d’acteurs importants des avant-gardes, qu’ils soient reconnus comme poètes (Artaud, Maïakovski, Desnos, Cravan, Fondane, Tzara…), peintres (Malévitch, Van Doesburg, Rodtchenko, Magritte, Eggeling, Szczuka, Hausmann…), musiciens (Satie, Antheil, Avraamov…), danseurs (les Ballets suédois), ou encore architectes (Mallet-Stevens, Kiesler).

Cet ouvrage entend analyser les trajectoires singulières qui ont conduit ces artistes vers le cinéma, autour des dimensions qui le caractérisent et qui minorent le prétexte narratif : le mouvement, la lumière, la machine. Sont donc convoquées, par exemple, les discussions autour de Bergson et Marey sur la nature (continu/discontinu) du mouvement. Les vifs débats esthétiques et politiques que ces films initient, entre l’exaltation des formes nouvelles et l’appel à de nouvelles formes de vie, conduisent ici à une réévaluation stimulante des notions d’avant-garde et d’expérimentation.

On comprend que cette histoire, qui s’appuie sur des questions jamais abordées dans le cadre du cinéma de fiction, résonne avec le plus vif de l’art contemporain, et reste fondamentale pour la compréhension du cinéma expérimental d’aujourd’hui.

Patrick de Haas, après en avoir publié une première approche en 1985, donne ici l’ouvrage vraisemblablement le plus complet sur le sujet. Il a enseigné l’histoire de l’art contemporain et l’histoire du cinéma expérimental à l’Université Paris-1 (Panthéon-Sorbonne). Particulièrement intéressé par les avant-gardes, il a notamment publié des textes consacrés à Man Ray, Marcel Duchamp, Andy Warhol.