Transbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions MaculaTransbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions MaculaTransbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions MaculaTransbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions MaculaTransbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions MaculaTransbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions MaculaTransbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions MaculaTransbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions MaculaTransbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions MaculaTransbordeur - photographie histoire société, n° 8 Éditions Macula

Transbordeur – photographie histoire société, n° 8


Le dossier « Les histoires écologiques de la photographie » interroge dans une perspective historique les rapports entre la photographie et l’écologie, entendue dans la pluralité de ses acceptions : comme une science interdisciplinaire apparue dans le courant du XIXe siècle, recherchant une compréhension globale de l’environnement ; comme mouvement politique en faveur de la qualité des milieux habités par les êtres humains et du maintien de la diversité des formes du vivant, nés durant la deuxième moitié du XXe siècle avec l’essor de sensibilités environnementales au sein des sociétés civiles ; comme courant philosophique et social interrogeant le rapport des sociétés à leur environnement et à la notion de « nature » ; et enfin au sens de l’impact environnemental des techniques et des industries photographiques.


Transbordeur – photographie histoire société, n° 7


Le numéro 7 de Transbordeur est consacré à l’histoire des manipulations photographiques d’où résultent des images hybrides, soit composées de plusieurs photographies, soit mêlant la photographie à d’autres techniques d’imagerie. À la suite de récents travaux interrogeant l’histoire du photomontage sur le temps long, du XIXe siècle à la culture numérique actuelle, ce numéro propose une histoire parallèle de la photographie : une histoire dans laquelle la composition prime sur l’enregistrement. En étudiant la manipulation d’images chez les graphistes, les illustrateurs et les publicitaires, il s’agit de montrer comment le matériau photographique a pu être recombiné, recomposé, ré-agencé. L’actualité des pratiques vernaculaires du montage sur Internet fait l’objet d’une attention particulière, tout autant que les usages et discours des métiers de l’imprimé et de la communication visuelle.


Ubique fabrica


Plus proche du livre d’artiste que du catalogue d’exposition ou de la monographie, cet ouvrage a été conçu avec l’artiste autour du thème de l’atelier, d’où son titre, Ubique fabrica, « l’atelier est partout ». Fabrice Gygi a occupé près d’une trentaine d’ateliers dans lesquels il a créé la majeure partie de son travail. Aujourd’hui, il en sort pour créer de plus petites œuvres, comme des aquarelles de petits formats, facilement transportables. Les photographies reproduites dans le livre documentent ainsi les déambulations de l’artiste qui ouvre au fil des ans ses terrains d’expérimentations, tels que, pour les paysages, les bivouacs et les feux : la vallée de l’Arve, le Jura, les Alpes, Sulawesi, le sud Sinaï, le Texas, Paris, l’Arizona, la Nouvelle-Calédonie et l’Abitibi-Témiscamingue ; pour les ateliers : le Texas, Genève, le Valais, le Sinaï, Sulawesi et Paris.

Fabrice Gygi est l’un des artistes suisses les plus importants de sa génération. Issu de la mouvance ultra-radicale des squats genevois, sa vie et son travail sont imprégnés d’un rejet général de l’ordre social. Performances, gravures, photographies, installations, aquarelles, bas-reliefs, bijoux et sculptures, toutes ses œuvres utilisent un vocabulaire formel minimaliste pour explorer le corps dans son fonctionnement comme dans les contraintes que la société lui impose. Ardent défenseur de la liberté de mouvement, il s’invente des modes de vies proches du nomadisme.

Ce livre est publié à l’occasion de l’exposition de Fabrice Gygi (16 sept. – 16 oct. 2021) à la Société des arts de Genève dont il est lauréat du prestigieux Prix en 2021.

Fabrice Gygi vit et travaille en Suisse, entre Genève et le Valais. Ses expositions institutionnelles majeures comprennent Les Églises, Centre d’art contemporain, Chelles ; Centre Culturel Suisse, Paris ; Instituto Svizzero di Roma ; Magasin 3, Stockholm Konsthall ; Orange County Museum of Art, Newport Beach ; Kunstmuseum St. Gallen ; MAMCO Genève ; Museum of Contemporary Art, Tucson. En 2015, il représente la Suisse avec le pavillon Suisse à Milan – Expo 2015 ; en 2009, à la 53e Biennale artistique internationale de Venise et en 2002, lors de la 25e Biennale internationale de São Paolo. Il est représenté par les galeries Chantal Crousel (Paris), Francesca Pia (Zurich) et Wilde (Genève).


Transbordeur – photographie histoire société, n° 5


Entretien avec Joanna Schaffter au sujet de Transbordeur

Le cinquième numéro de Transbordeur explore l’histoire des relations entre photographie et design du XIXe au XXIe siècle. Différentes thématiques sont abordées : la photographie du design et le rôle de la photographie dans les publications liées à ce champ ; les relations entre photographes et designers, notamment l’apprentissage de la photographie dans les écoles de design ; la photographie comme matériau pour le design et les usages de la photographie par les designers (collecte visuelle, expérimentations, réflexion sur le projet, exposition, archives et publicité) ; enfin, l’introduction du design dans la photographie et notamment dans le domaine des appareils photographiques. Ouverture sur des champs de recherche encore peu explorés, ce numéro veut avant tout esquisser une histoire croisée de la photographie et du design sur le temps long.
Direction de publication
Ch. Joschke et O. Lugon

Plus d’informations sur transbordeur.ch


Servez citron. Un ensemble de photographies par Éric Poitevin d’assiettes desservies chez Troisgros, accompagné des recettes afférentes, piqué de Restes de table, un essai par Jean-Claude Lebensztejn, aux Éditions Macula.


Entre 2018 et 2019, le photographe Éric Poitevin séjourne à plusieurs reprises à Ouches, près de Roanne, chez Troisgros. Avec Michel, l’idée leur vient alors à l’esprit de faire un livre, mais les traditionnelles images des livres de cuisine ne soulèvent pas l’enthousiasme des deux amis. Éric Poitevin propose de « retourner le gant »… il va plutôt saisir les assiettes au sortir de table, dégustées, saucées, vidées – parfois reste un os, parfois une coquille.

Dans cette série de photographies qui forme un inventaire insolite, la magie des rencontres opère. Avec la complicité du service de salle, Éric Poitevin récupère les assiettes et sans y toucher capte le geste de la mangeuse ou du mangeur.

L’éphémère de leur composition reflète les 41 recettes inédites imaginées par Michel et César Troisgros, qui varient en fonction des saisons et de l’humeur du jour.

Jean-Claude Lebensztejn y ajoute son grain de sel avec un texte sur les manières de table.


Transbordeur – photographie histoire société, n° 4


Entretien avec Joanna Schaffter au sujet de Transbordeur

Au cours des années 1920, la photographie est devenue une « arme dans la lutte des classes », selon l’expression consacrée dans les milieux communistes. C’est en effet à ce moment que les travailleurs se saisirent d’appareils photographiques dans le but de documenter leur quotidien, leur travail et leurs loisirs, plus singulièrement leur engagement dans le mouvement social. Cette nouvelle méthode d’agit-prop, consistant à déléguer aux ouvriers les moyens de production visuels, s’est étendue à différents pays – l’Allemagne et l’URSS en premier lieu, mais aussi la Tchécoslovaquie, la France, les États-Unis, etc.
Dix ans après l’exposition tenue à Madrid, A Hard and Merciless Light, et un an après l’exposition du Centre Pompidou Photographie, arme de classe, ce numéro 4 de Transbordeur rend compte de l’actualité foisonnante de la recherche sur la photographie ouvrière en étendant le sujet tant sur le plan géographique que chronologique.
Direction de publication
Ch. Joschke et O. Lugon

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Transbordeur – photographie histoire société, n° 3


Entretien avec Joanna Schaffter au sujet de Transbordeur

Transbordeur est une revue d’histoire de la photographie, publiée par les éditions Macula sous la direction de Christian Joschke et Olivier Lugon, qui a pour ambition de montrer la place de la photographie dans toutes les activités de la société, d’analyser comment elle a transformé en profondeur notre rapport au monde.
Le dossier de ce troisième numéro s’intitule « Câble, copie, code. Photographie et technologies de l’information ». La photographie a été amenée à dépasser l’opération élémentaire d’enregistrement du monde pour devenir un médium englobant à la fois l’enregistrement de l’image et le traitement des données relatives à celle-ci. Son statut s’en est trouvé profondément redéfini : de surface servant de support matériel à l’image, la photographie est devenue interface à travers laquelle cette même image se trouve non seulement fixée, mais encore augmentée de toutes sortes de renseignements chronologiques, géographiques, techniques… Ce dossier s’avère essentiel pour saisir les fondements de la « société de l’information » contemporaine et des digital humanities.
Ce troisième numéro de Transbordeur regroupe une quinzaine d’articles composant un volume de 240 pages richement illustré. Il est divisé en quatre sections : un dossier thématique – Photographie et technologies de l’information – regroupant neuf études ; une section « collections » où sont décrits et analysés succinctement des fonds photographiques ; une sélection d’articles libres (varia), faisant une large place aux traductions de textes de chercheurs internationaux ; une section « lectures », consacrée à des comptes rendus d’ouvrages.

Direction de publication
Ch. Joschke et O. Lugon

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Accattone de Pier Paolo Pasolini. Scénario et dossier, 2 volumes


Volume I – Accattone de Pier Paolo Pasolini

Cette traduction française inédite reprend intégralement le livre-film d’Accattone paru à Rome aux éditions FM en 1961.
Scénario et textes de Pier Paolo Pasolini, préface de Carlo Levi et 58 photographies. Traductions de l’italien par J.-C. Zancarini et H. Joubert-Laurencin.
Avant de passer à la postérité en tant que premier film de Pier Paolo Pasolini, Accattone (1961) est un scénario d’une grande beauté, d’une puissance exceptionnelle de l’écrivain-poète Pasolini. Le monde qu’il dépeint, un sous-prolétariat romain majoritairement inconnu des Italiens, avec son lot de maquereaux, voleurs et prostituées, est trop sulfureux pour une Italie encore très traditionnelle : le film sera interdit aux moins de 18 ans par crainte des « conséquences du choc » qu’il pourrait entraîner sur des jeunes gens pas encore tout à fait matures.
Le livre-film d’Accattone paraît à Rome en 1961, pour la sortie du film, suivant ainsi la tradition italienne : longtemps, en effet, il fut presque systématique que le film d’un cinéaste digne de ce nom s’accompagnât d’un livre. Or celui d’Accattone a pour particularité d’être entièrement de la main du poète-cinéaste, si l’on met de côté la préface de l’écrivain Carlo Levi. Le scénario est précédé de quatre textes de Pier Paolo Pasolini, saisissants, intenses, parfois rageurs ou nostalgiques, toujours magnifiques : deux « Veilles », récits sous forme de journal intime des journées du cinéaste en devenir, ses rencontres, ses incertitudes, les préparatifs et les repérages précédant le tournage, puis deux textes plus théoriques et stylistiques : « Cinéma et littérature. Notes après Accattone » et « Sens d’un personnage. Le paradis d’Accattone ».
Volume II – Dossier Accattone, une plongée passionnante dans l’univers du grand poète-cinéaste
Textes inédits de H. Joubert-Laurencin, Ph.-A. Michaud, F. Galluzzi et Ch. Caujolle, « Mon Accattone à la télévision après le génocide » de Pasolini, critiques contemporaines de la sortie du film en France, documentation, bibliographie, fiche technique et 64 illustrations (photogrammes, photographies de plateau et de repérage).

Ce Dossier regroupe un ensemble d’analyses consacrées à la genèse du film, à ses enjeux figuratifs et formels, aux relations qu’il entretient avec la peinture (celle de Masaccio, celle de Caravage) qui déterminent le style cinématographique, délibérément antinaturaliste, de l’écrivain-cinéaste.

Hervé Joubert-Laurencin, professeur d’esthétique et d’histoire du cinéma à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, est notamment l’auteur de Pasolini, portrait du poète en cinéaste aux Éditions des Cahiers du cinéma (1995). Aux éditions Macula, il a également dirigé les Écrits complets d’André Bazin (2018).
Jean-Claude Zancarini, traducteur du scénario, est aujourd’hui professeur des universités émérite à l’École normale supérieure de Lyon. Professeur agrégé d’italien au collège E. Richard à Saint-Chamond (Loire), il a réalisé de nombreuses et brillantes traductions.

Philippe-Alain Michaud est conservateur chargé de la collection des films au Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou et directeur de collection aux Éditions Macula, où il a publié Aby Warburg et l’image en mouvement (1998), et Sur le film (2016).

Francesco Galluzzi, historien et critique d’art, enseigne l’esthétique à l’Académie des beaux-arts de Carrare ainsi que l’histoire de l’art et du cinéma à l’Université de Sienne. Il est notamment l’auteur de Pasolini e la pittura aux éditions Bulzoni, à Rome (1994).

Christian Caujolle, ancien responsable de la photographie à Libération, fondateur de l’Agence VU, directeur de la galerie du même nom, est l’auteur de bon nombre d’ouvrages, notamment sur Jacques Henri Lartigue, William Klein, Sebastião Salgado.


La Photographie en France


La photographie est l’une des grandes inventions du XIXe siècle. Elle a suscité une multitude d’écrits, dès les premiers tâtonnements de Niépce en 1816. Ces documents écrits sont de toutes première importance pour connaître la photographie dans ses dimensions esthétiques, techniques, sociales, économiques et idéologiques ; pour aborder d’un point de vue original la science, l’industrie, la communication, et l’art lui-même qui a été profondément ébranlé par cette « intruse ».
L’ouvrage d’André Rouillé n’est pas une simple juxtaposition de textes, mais une mise en sens des écrits, des propos et des positions. Il rend compte de façon claire et précise des controverses dont la photographie a été l’objet au cours de ces cinquante dernières années. Jamais un tel ensemble de textes fondamentaux, inédits ou inaccessibles, n’avait été établi.

Cet ouvrage est conçu comme un instrument de travail. Il est précédé d’une introduction générale. Les 200 textes, accompagnés de leurs références précises, sont présentés et replacés dans leur contexte.

L’importance des annexes facilite l’étude, la recherche, la découverte :
1 : un glossaire des principaux procédés techniques et un tableau chronologique de leur période d’utilisation


Invention de l’hystérie


Ce livre raconte et interroge les pratiques qui se firent jour à la Salpêtrière, du temps de Charcot, autour de l’hystérie.
À travers les procédures cliniques et expérimentales, à travers l’hypnose et les « présentations » de malades en crise (les célèbres « leçons du mardi »), on découvre l’espèce de théâtralité stupéfiante, excessive, du corps hystérique. On la découvre ici à travers les images photographiques qui nous en sont restées, celles des publications, aujourd’hui rarissimes, de l’Iconographie photographique de la Salpêtrière.
Freud fut le témoin de tout cela, et son témoignage devint la confrontation d’une écoute toute nouvelle de l’hystérie avec ce spectacle de l’hystérie que Charcot mettait en œuvre. Témoignage qui nous raconte les débuts de la psychanalyse sous l’angle du problème de l’image.