La Nature morte
Conservateur honoraire des Musées nationaux, professor emeritus de l’Université de New York, Charles Sterling a été membre du département des peintures du Musée du Louvre pendant trente et un ans (1929-1961), puis professeur à l’Institute of Fine Arts, New York, de 1961 à 1972. Il a publié plusieurs volumes et plus de 150 articles.
Sa tâche principale au Louvre était l’organisation d’expositions, dont deux particulièrement ont fait date. La première, Peintres de la réalité en France au XVIIe siècle, révéla en 1934 aux historiens d’art et au public le nom et tout l’œuvre alors connu de Georges de La Tour, qui n’était encore familier qu’à une poignée de spécialistes. La seconde, La Nature morte de l’Antiquité à nos jours, ranima en 1952 l’étude depuis longtemps négligée de ce thème pictural majeur, suscitant aussitôt d’innombrables expositions et publications.
Le livre que nous présentons est une édition revue de celui qui, en 1952, résuma les enseignements de ces deux expositions. Réédité en 1959, traduit en anglais et en roumain, publié de nouveau en anglais en 1981, il reste à ce jour la seule synthèse de l’histoire de la nature morte en Occident.