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Art et Culture


Clement Greenberg est le critique d’art américain le plus influent du XXe siècle – et ce livre, son maître-livre. Deux générations d’artistes et d’historiens de l’art moderne en ont tiré une manière de penser et, pour certains, de peindre et de sculpter. Toute la New York Scene s’est définie pour ou contre Greenberg – mais toujours par rapport à lui et des centaines d’articles polémiques lui ont été consacrés.
Qu’est-ce que l’art moderniste ? Qu’est-ce que le mainstream, de Manet à Pollock ? D’où vient l’explosion de l’art américain d’après-guerre ? À quoi tient l’importance de Monet et de Cézanne aujourd’hui ? Y a-t-il une spécificité de la sculpture contemporaine ? Faut-il préférer l’art abstrait ? Que vaut la peinture française depuis 1945 ? Kandinsky, Rouault, Soutine, Chagall sont-ils surfaits ? Le cubisme est-il la grande révolution artistique du siècle passé ?

C’est à ces questions que Greenberg répond dans Art et Culture : trente-huit articles – tous de circonstance – qui sont devenus autant de références pour la critique internationale.
Parfois rigide et partial, mais toujours passionné et provocant, Art et Culture est un livre irremplaçable.

Clement Greenberg (1909-1994) a collaboré régulièrement à Partisan Review, The NationThe New York Times. Il a publié de nombreuses études dans les grandes revues d’art, et organisé quantité d’expositions. Parmi ses livres, un Juan Miró (1948) et un Matisse (1953).


Claude Monet, sa vie, son œuvre


Publié par les Éditions Crès en 1922, puis en 1924, du vivant de Monet, principale source de tous les écrits postérieurs sur le peintre, « le Geffroy » était devenu introuvable. Les éditions Macula le rééditent en 1980, puis en 1987, augmenté d’un large appareil de notes dû à Claudie Judrin, alors conservatrice au Musée Rodin. L’édition de 2011 a été entièrement revue et remaniée.
Gustave Geffroy (1855-1926) fut l’un des critiques les plus perspicaces de son temps et – avec Clemenceau – le principal soutien de Monet dans la deuxième phase de l’impressionnisme. Son livre s’ouvre sur leur rencontre à Belle-Île, en septembre 1886 : Monet est « vêtu comme les hommes de la côte, botté, couvert de tricots, enveloppé d’un ‹ ciré › à capuchon. Les rafales lui arrachent parfois sa palette et ses brosses des mains. Son chevalet est amarré avec des cordes et des pierres. N’importe, le peintre tient bon et va à l’étude comme à une bataille. »

Pendant près d’un demi-siècle, Geffroy sera l’ami de tous les instants, le défenseur et le mémorialiste. Monet, sa vie, son oeuvre est une somme inégalée de témoignages et d’analyses, d’extraits de presse, de lettres d’appel ou de découragement. Geffroy observe jour après jour l’acharnement du peintre « à rendre ce [qu’il] cherche : l’instantanéité, surtout l’enveloppe, la même lumière répandue partout ». Il nous montre aussi Pissarro, Renoir, Sisley, Rodin, et nous décrit en quelques pages éblouissantes comment, trois mois durant, Cézanne l’a peint, lui, Geffroy, entouré de ses livres (un portrait qui est aujourd’hui au Musée d’Orsay).