Perpetuum mobile Éditions Macula

Perpetuum mobile


Un formidable élan créateur anime la pensée et l’art de la Renaissance. Michel Jeanneret tente de capter cette effervescence, de communiquer cet enthousiasme.
Ce livre est à la mesure de la culture, extraordinairement diverse et féconde, du XVIe siècle européen. Il interroge de nombreux écrivains, d’Érasme à Rabelais, de Ronsard à Du Bartas. Il prend à témoins différents philosophes : Marsile Ficin, Montaigne et Giordano Bruno. Il analyse les dessins de Léonard, les statues de Michel-Ange et entraîne le lecteur dans les jardins de la Renaissance italienne.
Partout, Michel Jeanneret découvre l’attrait des métamorphoses. Les savants perçoivent le monde comme un système instable, un corps flexible ; ils rêvent d’une création qui, toujours en cours, n’en finirait pas de réinventer les formes de la vie.
Animées par une même passion pour les naissances et les transformations, les œuvres d’art sont conçues, elles aussi, comme des chantiers ouverts, des énergies potentielles. La perfection de l’art tient à la promesse d’un développement futur.
Exploration des puissances de la nature, foisonnement intellectuel, inventivité de la recherche ; tout cela est à l’origine de notre modernité.
Michel Jeanneret est professeur de littérature française à l’université de Genève. Ses travaux portent essentiellement sur la Renaissance : la poésie religieuse (Poésie et tradition biblique au XVIe siècle, Corti, 1969), Rabelais et Montaigne (Des Mets et des mots. Banquets et propos de table à la Renaissance, Corti, 1987 et Le Défi des signes. Rabelais et la crise de l’interprétation à la Renaissance, Paradigme, 1994).


La Peinture et son public à Paris au XVIIIe siècle


Le livre de Thomas Crow fait surgir un nouvel acteur dans le débat sur l’art au XVIIIe siècle. Il montre comment se dégage, peu à peu, au sein de l’assistance composite du Salon, un public, avec ses partis pris et ses exigences, qui pèse de plus en plus sur le cours de la production et qui finit par la régenter. Pour la première fois, le public se révèle un agent décisif de l’histoire de l’art. Un ouvrage qui marque une rupture dans notre manière d’interpréter le XVIIIe siècle.

Né en 1948 à Chicago, Thomas Crow a été le directeur du Getty Research Institute, à Los Angeles entre 2000 et 2007 ; il occupe aujourd’hui la chaire Rosalie Solow d’histoire de l’art moderne à l’instituts of Fine Arts de l’université de New York. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont un seul avait jusqu’ici été publié en français : L’Atelier de David, Paris, Gallimard, 1997.