Wonderama Éditions MaculaWonderama Éditions MaculaWonderama Éditions MaculaWonderama Éditions MaculaWonderama Éditions MaculaWonderama Éditions Macula

Wonderama


Wonderama est un livre d’artiste résolument singulier dans lequel la série des Noirs Desseins de Hugues Reip est accompagnée d’un texte-glossaire de Vinciane Despret et d’une chanson originale interprétée par Rodolphe Burger.
Réalisés entre 2009 et 2022 à l’encre de Chine et à l’aquarelle et très régulièrement augmentés de collages, les dessins de Hugues Reip fonctionnent comme des « distributeurs automatiques de visions » et ébauchent un récit entre nature et univers virtuel, espace et temporalité, comme une tentative d’élargissement des frontières de la perception.
Wonderama est un monde onirique portatif où tout est possible, comme l’éprouvent Vinciane Despret avec son glossaire rédigé pour naviguer parmi la cinquantaine de dessins ou la chanson Tranquil Light interprétée par Rodolphe Burger, qui figure dans le livre sous forme de QR code.
D’une liberté folle, ce livre nous engage aux voyages, ceux qui prolongent la nuit et font résonner les mondes.
Les auteurs

Né en 1964, Hugues Reip vit et travaille à Paris. Artiste polyvalent, graphiste, vidéaste, photographe et sculpteur, il tente de faire ressortir d’un objet, d’un lieu ou d’une situation des aspects insolites et surprenants.
www.huguesreip.com

Fondateur du groupe Kat Onoma, le compositeur et chanteur Rodolphe Burger développe depuis plus de 30 ans une carrière des plus originale à travers son label Dernière Bande. Il est également le fondateur du festival « C’est Dans La Vallée » à Sainte-Marie-Aux-Mines en Alsace.
www.rodolpheburger.com

Vinciane Despret est philosophe des sciences et professeure à l’Université de Liège. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages de référence sur la question animale.
Ouvrage publié avec les généreux soutiens de la Fondation Antoine de Galbert, la Fondation d’entreprise Pernod Ricard, le Centre national des arts plastiques (aide à l’édition) et la Fondation Leenaards.

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L’édition limitée de la présente édition de Wonderama, enrichie d’un flexi disque sous pochette, expressément réservée à Macula, comprend 150 exemplaires justifiés et signés par Hugues Reip et Rodolphe Burger + 60 E.A. justifiés et signés par Hugues Reip et Rodolphe Burger + 30 H.C. justifiés et signés par Hugues Reip et Rodolphe Burger.
Face A du flexi disque : Tranquil Light (Paroles de Hugues Reip d’après Joseph Cornell, 6’13)
Prix : 100 €

Pré-commandes : macula@editionsmacula.com
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Magic moirés


Voici un livre d’un genre peu pratiqué, celui de l’essai monographique appliqué à une famille particulière de formes abstraites : les moirages.
Ces derniers connurent une vogue considérable au cours des années 1960 dans le contexte de l’art optique et cinétique. On les retrouve aussi dans les débuts de l’art à l’ordinateur et dans les productions de la contre-culture psychédélique. L’essai d’Arnauld Pierre se penche sur les différentes manifestations du phénomène et retrace le processus qui a vu les moirages passer d’une culture scientifique et artistique savante à ses formes d’appropriation par la culture populaire. Il redécouvre le rôle qu’a joué à cet égard une figure d’artiste-scientifique un peu fantasque, celle de Gerald Oster, auto-proclamé « père du moiré », qui connut une célébrité aussi soudaine qu’éphémère.

À travers son enquête menée à la croisée de l’histoire de l’art et de l’histoire culturelle du regard, Arnauld Pierre comblera, avec cet ouvrage richement illustré, l’ensemble des lecteurs que fascine l’univers visuel en général et que réjouissent en particulier certaines de ses manifestations les plus extravagantes. De celles que les moirages auront porté très haut.

Arnauld Pierre est professeur en histoire de l’art contemporain à Sorbonne Université et chercheur au Centre André Chastel, Paris, depuis 2006. Auteur de nombreuses études sur les formes excentriques de la perception dans l’art optique et cinétique, il a également assuré le commissariat des expositions L’OEil moteur (Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, 2005), Nicolas Schöffer (LAM, Musée d’Art contemporain de Villeneuve-d’Ascq, 2018) et Victor Vasarely. Le partage des formes (avec Michel Gauthier, Centre Pompidou, Paris, 2019). Parmi ses nombreuses autres publications, un essai monographique sur Francis Picabia. La peinture sans aura (Gallimard, 2002), Calder. Mouvement et réalité (Hazan, 2009) et Maternités cosmiques. La recherche des origines, de Kupka à Kubrick (Hazan, 2010).


Ubique fabrica


Plus proche du livre d’artiste que du catalogue d’exposition ou de la monographie, cet ouvrage a été conçu avec l’artiste autour du thème de l’atelier, d’où son titre, Ubique fabrica, « l’atelier est partout ». Fabrice Gygi a occupé près d’une trentaine d’ateliers dans lesquels il a créé la majeure partie de son travail. Aujourd’hui, il en sort pour créer de plus petites œuvres, comme des aquarelles de petits formats, facilement transportables. Les photographies reproduites dans le livre documentent ainsi les déambulations de l’artiste qui ouvre au fil des ans ses terrains d’expérimentations, tels que, pour les paysages, les bivouacs et les feux : la vallée de l’Arve, le Jura, les Alpes, Sulawesi, le sud Sinaï, le Texas, Paris, l’Arizona, la Nouvelle-Calédonie et l’Abitibi-Témiscamingue ; pour les ateliers : le Texas, Genève, le Valais, le Sinaï, Sulawesi et Paris.

Fabrice Gygi est l’un des artistes suisses les plus importants de sa génération. Issu de la mouvance ultra-radicale des squats genevois, sa vie et son travail sont imprégnés d’un rejet général de l’ordre social. Performances, gravures, photographies, installations, aquarelles, bas-reliefs, bijoux et sculptures, toutes ses œuvres utilisent un vocabulaire formel minimaliste pour explorer le corps dans son fonctionnement comme dans les contraintes que la société lui impose. Ardent défenseur de la liberté de mouvement, il s’invente des modes de vies proches du nomadisme.

Ce livre est publié à l’occasion de l’exposition de Fabrice Gygi (16 sept. – 16 oct. 2021) à la Société des arts de Genève dont il est lauréat du prestigieux Prix en 2021.

Fabrice Gygi vit et travaille en Suisse, entre Genève et le Valais. Ses expositions institutionnelles majeures comprennent Les Églises, Centre d’art contemporain, Chelles ; Centre Culturel Suisse, Paris ; Instituto Svizzero di Roma ; Magasin 3, Stockholm Konsthall ; Orange County Museum of Art, Newport Beach ; Kunstmuseum St. Gallen ; MAMCO Genève ; Museum of Contemporary Art, Tucson. En 2015, il représente la Suisse avec le pavillon Suisse à Milan – Expo 2015 ; en 2009, à la 53e Biennale artistique internationale de Venise et en 2002, lors de la 25e Biennale internationale de São Paolo. Il est représenté par les galeries Chantal Crousel (Paris), Francesca Pia (Zurich) et Wilde (Genève).


Charbon (édition limitée 50/50)


Les 42 dessins à la pierre noire de Charbon forment une galerie de portraits chers à Adel Abdessemed (né en 1971), qu’il s’agisse de proches de l’artiste, de ses inspirations littéraires, plastiques ou politiques.

Rares sont les artistes à livrer leurs secrets, leur héritage intellectuel, ce qu’Adel Abdessemed fait ici sans ambages, à rebours des usages. Véronique Yersin, dans son texte introductif à l’ouvrage, donne une piste de compréhension de la démarche de l’artiste : « il  serait par ailleurs injuste d’omettre la part de vulnérabilité à dévoiler ainsi les héros de son histoire, à faire voir son héritage. Mais peut-être faut-il encore le dire ? C’est bien dans la fragilité que l’homme puise sa force. » Une force qui se partage avec celui qui est face aux figures représentées.

Ces dessins, aux courbes simples et fortes à la fois, exhalent l’enthousiasme avec lequel Adel les a réalisés entre 2016 et 2017, et c’est peut-être la raison pour laquelle ils sont si fascinants, littéralement. Quand nous les regardons ce sont en effet tout autant les personnages qui nous observent.

Qui sont-ils ?

« Achille, Alfred Dreyfus, Angela, Aïcha, Constantin Brancusi, Joseph Beuys, Gilles Deleuze, Jimmie, Roberto Cerbai, Pierre, Hanru, Georges Lapassade, Yotam,  Stella, Lili Boniche, Lisa, Julia, Jean-Pierre Soupize, René, Julie, Ksu, Elektra, Elle, Rio, Azzedine, Om Kalsoum, Le Caravage, Hélène, Paul Celan, Christine, Hossein Mahdavi, Obama, Patrick, Donatien, David, Orson Welles, Paolo Uccello, Philippe-Alain, Pier Paolo Pasolini, Giorgio, Friedrich Nietzsche. Tel un commissaire […], l’artiste prie ses invités de se rallier à lui le temps d’une photographie. Ces êtres cartographient un fragment du monde d’Adel, à un instant précis », nous dit Véronique Yersin. C’est toute la beauté de ce fragment qui est saisie ici et à laquelle la forme de l’objet emboîté veut rendre hommage.

Cette édition comprend 5 exemplaires justifiés et signés par l’artiste, accompagnés d’un dessin original, 50 exemplaires justifiés et signés par l’artiste, 550 exemplaires courants + L exemplaires réservés à l’artiste.


Charbon


Les 42 dessins à la pierre noire de Charbon forment une galerie de portraits chers à Adel Abdessemed (né en 1971), qu’il s’agisse de proches de l’artiste, de ses inspirations littéraires, plastiques ou politiques.

Rares sont les artistes à livrer leurs secrets, leur héritage intellectuel, ce qu’Adel Abdessemed fait ici sans ambages, à rebours des usages. Véronique Yersin, dans son texte introductif à l’ouvrage, donne une piste de compréhension de la démarche de l’artiste : « il  serait par ailleurs injuste d’omettre la part de vulnérabilité à dévoiler ainsi les héros de son histoire, à faire voir son héritage. Mais peut-être faut-il encore le dire ? C’est bien dans la fragilité que l’homme puise sa force. » Une force qui se partage avec celui qui est face aux figures représentées.

Ces dessins, aux courbes simples et fortes à la fois, exhalent l’enthousiasme avec lequel Adel les a réalisés entre 2016 et 2017, et c’est peut-être la raison pour laquelle ils sont si fascinants, littéralement. Quand nous les regardons ce sont en effet tout autant les personnages qui nous observent.

Qui sont-ils ?

« Achille, Alfred Dreyfus, Angela, Aïcha, Constantin Brancusi, Joseph Beuys, Gilles Deleuze, Jimmie, Roberto Cerbai, Pierre, Hanru, Georges Lapassade, Yotam,  Stella, Lili Boniche, Lisa, Julia, Jean-Pierre Soupize, René, Julie, Ksu, Elektra, Elle, Rio, Azzedine, Om Kalsoum, Le Caravage, Hélène, Paul Celan, Christine, Hossein Mahdavi, Obama, Patrick, Donatien, David, Orson Welles, Paolo Uccello, Philippe-Alain, Pier Paolo Pasolini, Giorgio, Friedrich Nietzsche. Tel un commissaire […], l’artiste prie ses invités de se rallier à lui le temps d’une photographie. Ces êtres cartographient un fragment du monde d’Adel, à un instant précis », nous dit Véronique Yersin. C’est toute la beauté de ce fragment qui est saisie ici et à laquelle la forme de l’objet emboîté veut rendre hommage.

Cette édition comprend 5 exemplaires justifiés et signés par l’artiste, accompagnés d’un dessin original, 50 exemplaires justifiés et signés par l’artiste, 550 exemplaires courants + L exemplaires réservés à l’artiste.


Une volonté de faire


« Écrire n’est pas difficile, mais nécessaire. »

Dans Une volonté de faire, trente-huit textes écrits en français entre 1990 et 2015 par l’artiste suisse Thomas Hirschhorn sont réunis : lettres, notes d’intention, comptes rendus de projets, réflexions personnelles, dossiers de demandes de subventions, qui se lisent comme une fenêtre ouverte sur le processus d’élaboration de son oeuvre.

Car chez Thomas Hirschhorn, l’écrit a une importance fondamentale, dans son travail comme dans son quotidien : s’il est bien sûr intégré à ses oeuvres (sous forme de textes incorporés directement à son travail ou de livres, brochures, flyers mis à disposition des visiteurs), l’écrit sert aussi à fixer sa pensée sur papier, une pensée en constante évolution.

Ces textes laissent apparaître bon nombre des idées qui font de Thomas Hirschhorn ce qu’il est. On y lit sa volonté d’engagement dans la société, pour un « public non-exclusif », sa nécessité d’écrire, sa soif de lecture, son besoin de transmettre, les relations que l’art entretient avec la philosophie, la littérature, la politique et l’esthétique. Parfois, on y lit même un vocabulaire qui relève de l’art de la guerre, tant l’art est un combat qu’il mène, lui, le « guerrier sans uniforme et sans médaille ».

Thomas Hirschhorn est né à Berne (Suisse) en 1957. Il vit et travaille à Paris depuis 1983.

Introduction et choix des textes par Sally Bonn, directrice de la collection Les indiscipliné-e-s et maître de conférences en esthétique à l’Université Picardie Jules Verne.